récupération de données sur solid-state drive
La récupération de données SSD ou récupération de données sur solid-state drive représente un enjeu de plus en plus important pour les entreprises et les organismes publics : tous les ans, notre laboratoire Databack constate que la production et la vente de disques SSD empiète de plus en plus sur celle des disques durs magnétiques ou HDD.

Databack récupère vos données ssd
Le SSD (solid-state drive) ou disque SDD est un support électronique de stockage d’information (à la différence du disque dur / HDD qui est un support de stockage magnétique). Il s’agit d’une mémoire de masse, à savoir un support mémoire de grande capacité pouvant stocker des données non volatiles (c’est-à-dire qui ne s’effacent pas lorsque le SSD n’est pas alimenté). Ses caractéristiques, son principe de fonctionnement et l’histoire de son développement incitent constamment à établir un comparatif entre SSD et HDD, voire à les opposer.
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Le SSD ou solid-state drive stocke l’information sur des puces de mémoire flash, au même titre que les clés USB, les cartes mémoire ou le stockage interne des smartphones. La mémoire flash est constituée de composants semi-conducteurs à l’état solide, ou solid-state en anglais : les électrons qui y codent l’information sont confinés dans un milieu solide, en l’occurrence des cellules de stockage organisées en grille.
La mémoire flash est de type EEPROM, pour Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory ou « mémoire morte effaçable électriquement et programmable » : lors des opérations d’écriture, les données sont inscrites (ou plus exactement « programmées ») sur les grilles en soumettant les cellules de stockage à une tension électrique. Les cellules pouvant changer d’état plusieurs fois, le contenu peut être effacé et de nouvelles données programmées par le même biais.
La mémoire flash représente donc un compromis entre une mémoire morte (ROM ou Read-Only Memory) et une mémoire vive (RAM ou Random Access Memory) : tandis que le contenu de la ROM est fixée lors de sa programmation, pour ne plus être modifiée par la suite et destinée à la lecture seule, la RAM enregistre en permanence les informations fournies par un système informatique, celles-ci disparaissant une fois l’appareil éteint. La mémoire flash est dite ainsi réinscriptible (à l’instar d’une RAM) et non-volatile (au même titre qu’une ROM).
La différence fondamentale entre SSD et disque dur réside ainsi dans la technique de sauvegarde des données : tandis que les données sur SSD sont programmées sur une puce électronique (le semi-conducteur réinscriptible), elles sont écrites au sein du HDD sur un plateau rotatif recouvert d’une couche magnétique. Outre ses performances qui le distinguent du HDD, le SSD ne comporte donc ni pièce mécanique, ni élément mobile.



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Les disques SSD ont émergé à la fin des années 2000 dans un marché du stockage d’information dominé par les disques dur HDD. Bien que l’usage de ces derniers soit toujours majoritaire, les SSD représentent une alternative technologique intéressante bien qu’elle ne soit pas encore en mesure de faire l’unanimité :
A l’instar du HDD, le SSD a rapidement trouvé sa place au sein des ordinateurs personnels : ordinateurs portables ou de bureau, compatibles PC ou Mac… le SSD améliore considérablement la réactivité des appareils informatiques, avec des temps d’accès réduits adaptés aux vitesses élevées des autres composants (mémoire vive, processeur, carte graphique, etc.). Les configurations privilégiées pour l’amélioration des performances associent ainsi souvent un SSD, dédié au système d’exploitation et au support des logiciels, à un disque dur / HDD, consacré au stockage des données.
En raison de ses caractéristiques techniques, le SSD est donc moins utilisé pour ses capacités de stockage que pour ses performances : fluidité des tâches, accès rapide aux bases de données, vitesses de transfert élevées, etc. le rendent adapté aux usages nécessitant des vitesses de traitement et de lecture élevées :
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La récupération de données sur SSD (ou solid-state drive) nécessite de bien connaître le modèle choisi en fonction de vos besoins : type de cellules de stockage et de contrôleur, nombre potentiel de cycles d’écriture, activation ou non de la commande TRIM, etc.
Le SSD utilise la mémoire flash, une mémoire de masse à semi-conducteurs réinscriptibles se présentant sous la forme de puces électroniques. Contrairement au HDD qui se compose d’une partie mécanique (le HDA ou Hard Disk Assembly) contrôlé par une carte électronique (PCB), le SSD ne comporte ainsi aucune pièce mécanique ni élément mobile. En vertu de cette conception, il est donc moins sensible aux chocs, aux chutes, aux vibrations et aux variations de températures.
Alors que les nouvelles pratiques autour des ordinateurs personnels (nomadisme numérique, télétravail, transport de disques durs externes…) accroissent ces risques, la résistance physique du SSD bien supérieur à celle du HDD représente un atout précieux. De la même manière, le SSD ne sera pas soumis aux pannes mécaniques ou matérielles rencontrées par les HDD (crash des têtes de lecture, déformation physique du disque dur…). Le SSD peut néanmoins rencontrer des pannes à l’origine de pertes de données :
Si le SSD se distingue par sa résistance aux dommages physiques et ignore les pannes mécaniques, il présente une sensibilité plus élevée aux pannes logiques et électroniques que chez les HDD, en raison de sa vulnérabilité aux problèmes d’origine électrique. Le point faible majeur des SSD s’avère néanmoins être leur durée de vie, également liée à la technologie flash.
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Les SSD ou solid-state drive ont une durée de vie limitée, liée au nombre de cycles d’écriture exécutées par le support. La résistance électrique des cellules de stockage augmente à chaque réutilisation, au fur et à mesure des opérations de suppression et de réécriture de données. La tension électrique nécessaire à chaque nouvelle opération d’écriture augmente ainsi avec le temps. Les cellules de stockage atteignent leurs limites électriques et deviennent inutilisables à terme.
Il existe plusieurs niveaux de cellules de stockage, aux durées de vie variables, leur capacité se faisant au détriment du nombre de cycles d’écriture qu’elles peuvent supporter :
Afin de contourner ce défaut, les disques SSD disposent d’un contrôleur interne, qui va gérer les accès à la mémoire. Il est utilisé pour les transferts de données (écriture, lecture, effacement), mais aussi pour vérifier que le dispositif fonctionne bien. Ce contrôleur utilise plusieurs techniques pour limiter l’usure de la mémoire flash, telles que :
comment récupérer les données d’un ssd mort ?
Dans la mesure où leur technologie repose sur la mémoire flash, récupérer des données SSD peut représenter un défi. Les algorithmes de répartition de données, destinés à améliorer les performances et les vitesses de lecture et d’écriture des SSD, compliquent considérablement la tâche. Mais si les procédures d’extraction de données SSD se révèlent très différentes de la récupération de données HDD, elles sont couronnées de succès dans la majorité des cas.
Lorsque votre disque SSD n’est plus reconnu par votre système, vos données restent toujours présentes sur la mémoire flash… à moins que la fonction TRIM ne soit activée. Cette fonction permet en effet d’indiquer quels sont les cellules de stockage inutilisées et d’effacer ces dernières pour optimiser les performances d’écriture. Elle rend donc impossible la récupération de données supprimées du disque SSD. Désactiver la fonction TRIM permet d’anticiper la perte de données et de les récupérer ultérieurement, mais diminue les performances (et donc l’intérêt) du disque SSD.
En outre, dans la mesure où les SSD ne possèdent pas de pièces mécaniques mobiles, aucun signe avant-coureur (ronronnement du disque, erreurs d’accès…) ne permet de prédire ou de détecter un dysfonctionnement éventuel. L’utilisation du SSD requiert donc à la fois prévoyance et réactivité de la part de l’utilisateur. Il vous faudra donc :
Dans tous les cas, l’expertise requise par l’extraction et la restauration de données SSD nécessitera l’intervention d’un laboratoire de récupération professionnel.
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